- Rudy Steinmetz
Quelle place pour l'imagination dans une phénoménologie de l'architecture? Réflexions à partir de Roman Ingarden
Volume 13 (2017), Numéro 2 (Série Actes, 10: L'acte d'imagination: Approches phénoménologiques), p. 342-363
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actes de colloque
Résumé: En raison des contraintes matérielles et fonctionnelles qui pèsent sur l’architecture, Roman Ingarden a tendance à n’accorder qu’une place restreinte à l’imagination dans ce domaine artistique. Or de grands architectes modernes comme Le Corbusier et Mies van der Rohe ont tâché de libérer l’espace construit de telles contraintes. Pour y parvenir, ils ont mis en œuvre ce qu’il n’est pas inconvenant d’appeler une épokhè architecturale. L’effet le plus notable de celle-ci a consisté dans la « réduction » de la substance physique et des finalités utilitaires des structures bâties qu’ils portaient à l’existence. C’est cette épokhè et la valorisation du rôle de l’imagination qu’elle entraîne dans le champ architectural qui sont au cœur de l’analyse proposée ici.
Mots-clefs: imagination, Ingarden, architecture.