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P. Marciset, L'intuition de l'infini ou les imaginaires de la finitude, d'Ernst Cassirer à Hans Blumenberg, BAP 21 (2025), 3. Voir

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  1. Delia Popa
    La matérialité de l'imagination
    Volume 5 (2009), Numéro 9, p. 1-18
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  2. Résumé: Quelle est la matière propre à l’activité imaginaire ? S’il est entendu que la perception va « aux choses mêmes » moyennant des impressions sensitives et que la signification les identifie en restant vide de contenu, avec quoi et en vue de quoi l’imagination opère-t-elle ? L’appartenance de l’imagination — depuis toujours reconnue par Husserl — à la famille des actes intentionnels intuitifs nous fournit l’indice que l’imagination ne saurait fonctionner sans un contenu sensible. Mais de quelle nature est-il ? Peut-on parler, dans son cas, d’un simple remplissement d’acte intentionnel, par lequel son sens spécifique est constitué ? Les approches que Michel Henry et Edmund Husserl ont eues de ces questions seront confrontées afin de dégager le spécifique de l’imagination tel qu’il se présente dans son rapport au sens de l’expérience.

    Abstract: What is the matter of the activity of imagining? Admittedly, perception goes “to the things themselves” by means of sensory impressions. But what are the means and ends of imagination? The fact that imagination belongs to the class of intuitive intentional acts suggests that it cannot work without a sensible content. But of what nature is this content? Could one speak here of the fulfillment of an intentional act, by which its specific sense is constituted? The author compares Michel Henry’s and Edmund Husserl’s approaches on this point, in order to explain the specificity of imagination in its relation to the sense of experience.

    Mots-clefs: imagination, Blankenburg.

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Bulletin d'analyse phénoménologique