Dernier numéro

P. Marciset, L'intuition de l'infini ou les imaginaires de la finitude, d'Ernst Cassirer à Hans Blumenberg, BAP 21 (2025), 3. Voir

    actes de colloque

  1. Patricia Limido
    Imagination et mobilité esthétique
    Volume 13 (2017), Numéro 2 (Série Actes, 10: L'acte d'imagination: Approches phénoménologiques), p. 364-391
    Télécharger
  2. Résumé: L’expérience esthétique est pensée depuis Kant comme relevant d’une attitude désintéressée, essentiellement fondée sur un jeu de l’imagination. Mais pour désintéressée et déréalisante qu’elle soit, cette attitude est aussi créatrice d’œuvres, de plaisirs et d’évaluations réelles, et si elle s’exerce de manière privilégiée dans le monde des œuvres de l’art, elle trouve aussi une impulsion légitime dans la perception de la nature, des choses et des paysages naturels. Il conviendra alors de se demander si, dans ce dernier cas, la mise entre parenthèses des positions naturelles est encore compatible avec l’appréhension de ce qui est justement nature ? Autrement dit, si une expérience esthétique de la nature est possible, quelle part l’imagination y joue-t-elle et si dans cette expérience, l’imagination schématise sans concept, jusqu’où la connaissance peut-elle néanmoins y prendre part ? Il s’agira dès lors de revisiter l’expérience esthétique de la nature et pour cela de revenir sur le régime intentionnel des facultés qui s’y exercent afin de confronter les jeux de l’imagination aux données sensorielles et aux savoirs des sciences naturelles, afin aussi d’interroger la nature du plaisir esthétique entre sensualité et réflexion.

    Mots-clefs: imagination.

    Citer: FR - APA - Chicago - MLA

Bulletin d'analyse phénoménologique