Dernier numéro

P. Marciset, L'intuition de l'infini ou les imaginaires de la finitude, d'Ernst Cassirer à Hans Blumenberg, BAP 21 (2025), 3. Voir

    article

    Philippe S. Blouin
    Sur la distinction entre le vivre et le percevoir chez Husserl et l'idée de l'époché phénoménologique
    Volume 10 (2014), Numéro 10, p. 1-30

    Télécharger

    Résumé: Le présent article a pour objectif principal de réévaluer le sens et la probité de la distinction husserlienne entre le vivre (erleben) et le percevoir (wahrnehmen), en réponse notamment à la critique de Claude Romano de la théorie des esquisses (Abschattungen) et de l’idéalisme phénoménologique. Pour ce faire, nous examinons d’abord la manière dont Husserl développe cette distinction dans les Recherches logiques, et tentons d’y déceler certains motifs à l’origine du tournant transcendantal. Une comparaison de la conception husserlienne de l’expérience avec la psychologie descriptive de William James est à cet égard instructive. Nous argumentons enfin que c’est le geste de fondation du percevoir sur le vivre, ou de l’être identique sur l’être en devenir, qui permet ultimement à Husserl de surmonter certaines difficultés liées à la voie cartésienne vers la réduction phénoménologique.

    Mots-clefs: Husserl, reduction, perception.

    Citer: FR - APA - Chicago - MLA

Bulletin d'analyse phénoménologique